A la fin du dernier soir, de la saison d’été
J’ai décidé résigné, de regagner la commode
Pas commode c’est vrai, mais pourquoi je rode
Je veux traverser, ce monde des passés oubliés
J’ai grimpé difficilement, sur ces tiroirs du silence
Au premier je me suis, retrouvé sur un tas de photos
De cette nostalgie qui vous blesse le cerveau
Passé, me déçois-tu! J’ai perdu tant de patience
Courage! Tu trouveras ton coin de repos, là haut
Cela me fatigue, ces factures à mes cotés, je ruine
Misère ne soit pas mon amante, laisse moi je fouine
Je veux trouver la sagesse, dans ces beaux oripeaux
Bonjour mes amies! Lettres d’amour on s’associe
C’est triste de ne plus se dévoiler, précieuses lettres
Quoi ! Toi la petite dernière, tu es vielle, tu n’est plus être
D’amour rejeté dans ce fond, te voilà toi aussi dans l’oubli
Ce n’est pas grave, je me couche prés de toi, nous raconterons
Nos soirées merveilleuses, où nous étions, cette attention
On nous caressait, nous embrassait, de ces pures satisfactions
Coup de cœur disaient-elles, on le croyait nous les mirmillons
Qu’il est doux de me coincer contre vous, un peu d’amour
Perles d’eau détournées, on se tache du sang, des résignés
Non ne pleurez pas, ils vous reliront, un jour de solitude gênée
Elles se rappelleront, ce don de vos bonheurs, scellé au retour
Belles lettres pensez-vous, que je dusse attendre, la fin de l’hiver
Pour à nouveau, réchauffer ces cœurs, d’amantes accueillantes
Timidement je tente, de sortir de ce tiroir du désagrément
Pour apporter à ces polissonnes, le gai désir de relire tous mes vers.
Æ’C