SOUDAIN APPARAISSES LES VAPEURS Soudain apparaissent Les vapeurs de son âme Dans les bras de l’ivresse Comme un fleuve sous un clair matin. Là , glissant dans son lit Au couleur de printemps. Et d’un œil vif couleur émeraude. Fondant sous les rayons du soleil Couvert par les ombres des jeunes rameaux.
Outrage sur mon cœur. Bienvenue chérubin avec ta flèche Qui sent bon, Touchant mon cœur qui palpite vibrant dans cette atmosphère Comme un papillon sur le pistil D’une fleur Qui agonise dans un profond chagrin. De ses ailes plus légères Que mon désir accroché A ta beauté, je péris, Comme le soleil à horizon dans les vagues en feu Et cette noyade m’entraine dans les profondeurs De ton corsage, si chaud. Oh ! Mon éternel songe Qui se ronge dans les profondeurs Là où ton cœur s’ouvre Tendant ses longs bras Pour couvrir mon innocente poltronnerie. C’est le lever de la lune Portant une flèche de Neptune Dans son cœur froid. Tu es belle ma planète dans tes Satins et tes vestiges timides, Accompagnée par les protectrices, Qui scintillent là , accrochées dans tes cheveux Formant une natte qui réchauffe mon cœur. Misérable mon âme Qui vit dans le vacarme Là où coule le fleuve dans ses ondes Et dans les poussières d’émeraudes.
Zoran Savic
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