Les brumes fraîches de ma pensée
S’élèvent folles vers les hauts cieux
Pour s’associer solidaires au mieux
A la réalité de ses mirifiques beautés
Sur la berge abrupte du petit canal
Dans le silence patient des eaux
Stagne le guilleret flip-flop si beau
De mon bonheur se voulant amical
Accolé timide à la petite péniche
De mon amour au tendre révélé
Je joue de son aussière entremêlée
Pour l’attirer à moi et je m’affiche
Magnifique marquise aux cils ciselés
Tes yeux puisent au soleil la lumière
Pour te mirer sur la prunelle d’un désert
Celui de ma vie solitaire que tu peux fouler
Que je conquière tes douces formes
À m’attendrir sur l’image de ta bonté
Je ne pourrai que m’y joindre pour t’aimer
Le courant des eaux me conduira
À l’écluse de tes gracieuses formes
Seuls sur les biefs de notre couple amoureux
Nous irons coucher sur les pattes d’oies du bonheur
À la veillée de ces soirées suaves sans frayeur
Pour nous aimer dans notre cabine de l’heureux
Je ne te quitterai plus petite péniche sur le beau canal
Je te conduirai patient aux mystères de ma belle vie
Pour te donner chaque jour le meilleur de mes envies
Plonger dans le profond où je puis t’aimer d’amont en aval
Pour nous conduire privilégies
Là où l’amour complice, vous ensorcèle
Æ’C