Enfant du là bas, je ne t’engendrerai pas
Ma terre, terre trop injuste est ma frayeur
Elle n’est pas pour les petits venus d’en bas
Mais Le fond de mon cœur sera ta douceur
Je ne te veux pas, enfant de quoi, de qui
Enfant d’amour pour te fondre à ma passion
Et te donner un nom, celui de ton père réjoui
Non mon cœur est prêt à jouer à ta disparition
Mon rêve te prépare le berceau de mon désir
Où les peluches bien rangées jouent au leurre
De te câliner enfant du bonheur, du grand plaisir
Alors il m’est
De te savoir heureux là où le sens à de la saveur
Descendre sur ma terre, voilà l’énigme de ta vie
Serais-tu ou ne serais-tu satisfait d’être venu
Je me sentirai fautive de t’obliger la survie
Alors je te laisse une place sur ma vertu
Ne serait-ce pas sacrilège de te déposer enfant bon ?
Dans un lit où fourmille l’immonde de tout ce mal
Les Voraces de tes bontés, les vociférateurs comme démons
Laisse-moi te garder dans le bon, de mon souhait sentimental
Quand s’obstine mon esprit tu me parles
- Ne me traîne pas dans ton monde de Lucifer
-Ton cœur est mon paradis, pas grave si tu râles
-Je te tournerai le dos, si je n’ai plus de savoir faire
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Tu seras l’éphémère de ma vie, cette garantie
Adossé à ma pensée, complice de ma vitalité
Ensemble nous disparaîtrons de cette terre
Il m’est de t’accompagner
Je ne leurs donnerai pas le plaisir de ton insécurité
Pour le présent vivons ensemble au douillet
De ce qui me reste de raison pour t’accepter
Tu es, quand je te pense, aussi soulage mes rêves désuets
Je vis de ce bonheur quand bien modéré il me console
CC