Nous étions accrochés à ces automnes
Proches des hivers où le ciel est à l’envers
Quand le soleil endosse son pull-over
Et s’endort tendre sur le lit des aumônes
Frileux j’ai regagné le fond de mon jardin
Pour retrouver mon ami le soleil ébahi
Je lui ai dit « n’ai crainte ce n’est pas fini »
Faisons la fête, le temps est encore serein
-Regarde la rose elle t’aime comme un rayon
Qui se déverse de ton univers des chaleurs
Elle ne fanera pas, elle restera dans ta ferveur
Embrassant ta tiédeur, pour le plaisir de ton élévation
-Regarde mes yeux heureux, ils sucent ta lumière radieuse
En mon plaisir d’être enchanté par la voûte des beautés
Qui illumine mes pensées au creux de ma fontaine auréolée
Elle déverse sur mon esprit une claire intimité joueuse
Les derniers moineaux en ribambelle font une ronde
Leurs chants virevoltent sur mon âme qui se pâme
Aux douceurs de ces arpèges ravivant sage le fil de la lame
De mon inspiration qui enlumine les temps de ma fronde
Soit mon ami, ensemble nous irons aux conquêtes
Des amours perdus sur la pente des chemins tortueux
Nous raviverons ces baisers oubliés trop paresseux
Que de notre feu surgisse l’énergie des passions en requête
Enchante moi toujours soleil, engendre l’enfance
De mes plus somptueux bonheurs, ceux de tes saveurs
Ils explosent dans mon esprit, arc en ciel de tes lueurs
Qui se fondent sur les espaces d’amitiés de la tempérance
Ne me quitte plus, fidèle raisonné à ma bonne santé
Je sais, je suis impulsif, mais toi quand tu te caches
Que tu me quittes pour d’autres contrées que je saches
Ne forge pas ton tempérament à ma lucide rivalité
¤
Je viendrai amoureux dans tes espaces colossaux
Jouir de la plénitude de tes sulfureuses habitudes
Brûler les flammes de mes pensées de gratitudes
Quand tu me laisses profiter de ton intensité du beau.
Ô mon soleil
Mon ami
Ce que t’aime
CÆ’