Je ne suis pas fier, enfant de la terre
De ne pouvoir exaucer vos prières
Lancées aux anges, à votre manière
Vivre dans la paix, de vos tristes chaumières
Comment vous expliquer les jeux d’adultes capricieux
Leurs ballons tournent en rond trop vicieux
Et leurs rebonds provoquent les envieux
Dont le souci est de vous vendre fallacieux
Je voudrai que vous m’excusiez de ces perversions
Que vous subissez, dans votre corps bercés d’illusions
Par ces humains ancrés, dans votre corruption
Sans regret, de votre souffrance dans la perdition
Enfant de la terre, je ne peux me satisfaire
De vos pleurs qui envahissent la lumière
De vos jeux d’enfants, de la terrible galère
Enfouie dans votre cache, abri de la guerre
Vos droits bafoués, quelle loi pour l’insensé
Ils vous gèrent animal de compagnie choqué
Quand votre travail, est produit pour le fortuné
Qui vous rejette incognito, corps brisé des pestiférés
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Enfants de la terre, je m’inquiète de vos disparitions
Vous ne pleurez plus, drogués de votre condition
Dans l’antre de ces névrosés, polluant vos affections
Quand vous tendez, vos mains au ciel vers notre indignation
J’ai honte que l’on se pleure, de causes trop futiles
Que le fric se déverse, pour se rendre magnat de l’utile
Qui vous sauvera de l’irrationnel soif des débiles
Ils crachent à la figure du monde ; leur force tranquille
Politique de l’absurde, aux commodes dérisions subtiles
Vous légiférez les yeux fermés, pour ne pas affaiblir le mercantile
Qui détruit les enfances traumatisées, de ces gestes malhabiles
Ils souffrent de ces jeux d’absence, de votre vive volonté habile
Nation désunies quand il s’agit de vous protéger
Nations désunies quand il s’agit de vous détruire enfant mort né
Nations désunies quand il s’agit de vous mondialiser
En esclavage d’économie perlée Votre vie d’enfants abandonnés
Je souhaite que les Nations Unis en leur charte révisée
Condamne à tout jamais au toujours ces viles brutalité
Æ’C