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Poèmes confirmés : le grand cirque du monde
Publié par modepoete le 27-06-2017 18:31:49 ( 736 lectures ) Articles du même auteur



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Culture de la vie au grand cirque du monde
Entrée des artistes sous les pleurs des misères
Affamés, meurtris du sida, pauvres, salués par nos nerfs
Qui se serrent contre notre raison à crier l’immonde
Gardons espoirs

Monsieur loyal, moraliste nous présente les catastrophes
Il est maître de cérémonie de ces guerres fratricides
De sa baguette il impose sa morale des infanticides
Il rumine le mensonge pour la bonne apostrophe
Raisonnons la réalité

Entre en piste, l’économiste jongleur de fric de la frustre économie
La monnaie s’envole, disparaît, seul le jongleur peut
Vous dire comment, où, pourquoi il à mis le grand feu
De la désillusion dans l’esprit des spectateurs transis
Rêvons notre demain

Les patrons contorsionnistes vous font croire aux gestes faciles
Voudraient vous voir dans leurs boites à trimer dur
Leurs gestes ne sont pas les vôtres mais vous pensez au futur
Pas déplaisant de se fondre dans leur moule de l’idylle
Révoltons nous pacifique

Voilà le fiscaliste dresseur d’animaux avec ces remises d’impôts
Pour mieux vous faire suer sur les obstacles de sa prétention
Il veut que l’on dise de lui qu’il a la meilleure solution
Pour vous dompter comme des moutons de panurge idiots
Nous nous ’appauvrissons

C‘est l’entracte, un peu de publicité, le nouveau bar à voleurs
Celui qui ramasse vos billets gentiment en quêtes délictueuses
Elles permettent les voyages gratuits, les affairés repas gracieux
Belle machines qui vous permet de faire de l’économie de sueurs
Ne nous laissons tromper

Le philosophe clown apparaît, il voudrait nous rendre heureux, nous faire sourire
Malheureusement il est bien seul, et ses histoires il se les raconte pour lui
Il nous a oublié là sur ses planches, il a compris il voudrait de la pluie
Pour se rafraîchir de cette vie fausse qu’il vit sans un seul fou- rire
Ne respirons que vérité

Un petit enfant équilibriste fait tourner la terre sous ses pieds
Il se croit maître de la sphère et entasse sur ces bras l’incohérence
Pauvre enfant il chute sur ses jeunes prétentions roi veut-il se croire….
Enfant n’imite pas tes pères ceux de la convoitise protège ton sujet

Recherchons pureté

L’illusionniste chef d‘état se distrait de nous faire croire le vrai du faux
Vous serez heureux, l’amour en voilà en revoilà, un cœur
Non madame il est là, vous croyez le tenir il s’en va en douceur
Il vous racontera que ce n’est pas un vrai cœur, mais à défaut
Nous aimerons


Le religieux trapéziste voudrait échanger ses mains de morale
Il vous fait découvrir la peur de ne pas atteindre le ciel
Vous raconte comme un ange ses pirouettes éternelles
Ô Malheur! Sa main ne vous rattrape pas mais tout semble normal
Nous ne prierons plus


Il est l’heure de la grande parade, main dans la main ils vous saluent
Guerres, épidémies, virus, meurtres, catastrophes tous engendrés
Par la cupidité de ces messieurs loyal, trop loyal pour d’un geste assuré
Vous garantir le bonheur, la paix
Sous le grand chapiteau majestueux de notre monde qui cherche le salut
Où sont les artistes du bonheur
Convions-les à la fête de nos petits bonheurs
Æ’C

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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