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Poèmes confirmés : Vent de Lumière
Publié par mercier le 25-06-2017 19:09:20 ( 660 lectures ) Articles du même auteur



Vent de lumière


Tu étais loin,
Tu étais bleue,
Mages et sortilèges
Te donnaient l'allure
D'un souvenir ramassé, là,
Dans l'ombre des lunes anciennes.

Tu croyais que le ciel
Venait de l'horizon,
Quand la houle se répand
Sur la terre en un or matinal
Modelant les saisons .

Tu laissais ces maîtresses folles
Au large des symphonies
Qui devinent
Jusqu'à la couleur des pensées,
Végétaux instables ,
Etoilant ton départ.

Cale ton pied dans la porte
Qui s'entrouvre,
Sens la fragrance de cette brise
Tissée de sourires verts.

Tu voulais rayonner
Au faîte des arbres,
Tel un soleil malicieux.

Tu magnifiais les ombelles et les oiseaux,
Et pensais rendre l'intelligence artificielle
Dans ton véhicule aux yeux d'or,
Reflétant l'ordre des pléiades.

Ici, dans ce monde ,
Les alouettes sont drôles,
Drônes piquant
Vers le fleuve
Dimensionné comme un éventail .

Tu pensais que la brume
Sortait des rêves
D'un soleil parallèle,
Que les pluies
Remontaient vers les nuages...

Tu imaginais
Un monde imprécis,
Ondoyant en ondes marines
Que tu captes parfois
Sur tes antennes fragiles.

Tu as tout essayé, Tout!
Muée en flammes dressées
Devant les temples,
Tu as écris les plus belles légendes,

Si Précieuses,
Que les prêtres
Se confondent en promesses de voyages.
Ils ignoraient que tes fantômes
Peuvent éteindre le délire des éclairs.

Tu dévoilais les plus subtiles dénouements
Qui, au hasard d'une virgule solaire,
Infléchissent le vent le plus pur
Vers la crypte des sentiments animaux.

Tu savais tout
en même temps.

Araignée blottie dans le corail
Des dieux,
Tu fileras bientôt le long des éclipses.

Ton équipage
Hissera ses voiles
Vers les sources bleutées
D'où naissent les montagnes,
Tu déposeras, là,
La neige rare
De capitules pliées en énigmes impatientes.

Tu arriveras de partout,
Pleurant, pleuvant,
Ruisselant, volant,

Suintant, rampant,
Coulant, filant,
Courant, Sautant,

Rutilant compas de désir
Dont les traces,
Sur la carte des mirages,
Esquissent la lisière d'une larme,
Là, au coin droit d'un nombre d'or
Amoureux du silence.

Tu t'installeras, modeste signature , se mussant
Sur la gamme irisée des saltimbanques ,
Tournant autour d'un regard , singularité
Mauve du couchant .

Ce soir-là,
Les songes s'improviseront
esquifs franchissant
Les fleuves du zénith .

Le crin des chevaux
Pousse sur ton cou,
Etalon juvénile,
Tu portes les rubis d'une couronne,
Hier dispersée
dans les reflets des pas perdus.

Hé !
N'oublie pas de fermer toutes les portes,
Les nuits sont fraîches
Dans cette partie du palais,
Où tu composes
Les murmures immarcescibles
Des Ancêtres...



19 /20 et 25 Juin 2017



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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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