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Accueil >> xnews >> Ils ne parlent jamais d'amour - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Ils ne parlent jamais d'amour
Publié par modepoete le 19-06-2017 21:04:55 ( 645 lectures ) Articles du même auteur




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Ne pas dire et redire c’est déjà mourir
Dans son esprit qui ne veut médire
Mais simplement trouver un sourire
Pour ne pas vivre dans les soupirs

Petit trop petit, il me reste à écrire
Pour soulager ce qui est bien pire
Dans mon enfermement ne plus rien dire
Mon torrent de pleurs ne peut s’e l’nterdire

L’amour où et quand le trouve t’on
Dans les jardins où l’on sème les pardons
La passion du bonheur sans, qu’en dira t’on
Nous nous devons de pouvoir, nous aimerons

Foutaise de foutaises à croire d’aimer le mal
Hardiesse de s’acharner, pas d’amour anormal
Si tant est que ce mal nous traite en chacal
Indifférent à nos bontés sentimentales

Pauvre poète gêné par cette vision du monde
Il la voudrait paradis sans outre tombe
Pour vivre humain d’une vie bien ronde
Dépourvue de ces objecteurs immondes

Il est alors désuet de versifier l’amour
Pourquoi élever ce qui n’est pas ce toujours
D’une splendide affection en tous nos jours
Nos vers, notre ferment ne sont t’ils pas là, pour…

Je vous accorde que trop peu s’empresse
D’entendre la sagesse, elle n’a pas leur adresse
Si ce n’est celles, d’élocutions stéroïdiennes de l’étroitesse
Engendrées par ces malfaiteurs engoncés dans leur liesse

Ils ne disent jamais l’amour, parlent de modus social
Celui qui détourne de l’autre son regard bestial
Tu as trop, je n’ai pas assez, l’amour se partage amical
Le religieux te hante, ne blasphème ton Dieu idéal

Politique, religieux, tu affectionne de faire aimer
Ce pauvre peuple qui cherche des gestes de paix
Comment s’ingénier à de bonnes amitiés raffinées
Quand les chefs du secret créent des langages viciés

Alors moi, pauvre mécréant, accoudé à la dérision du devoir
Ma raison me donne une mission, l’entretenir chaque soir
Tu ne dois t’arrêter au temps de ton passage au noir
Tu dois voir
Se tendre toutes les mains libérées de ces vils pouvoirs.
CÆ’





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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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