Je voudrais ne plus penser, être animal d’instinct
Passer sur ce monde repu de ces riens
Qui vous laissent vivre comme un être Atérien
Solitaire chasseur pour s’éviter partage malsain
Moins de science, Moins de turpitudes démentes
En ces jours simples au profit de vivre modeste
Marche silencieuse au torrent des pulsions de gestes lestes
Pour admirer le beau sans dépenses rageantes
Profiter de la nature insouciante des dangers
Paresseuse en ces cataclysmes des intelligences
Amoureuse de ces composants miraculés
Qui défient le désastre de l’humanité mondialisée
Plus de compte à tenir et se dire je suis riche
Plus de compte à rebours pour trouver son heure
Plus de crime vers son voisin pour un galion de leurre
Plus de pétrole dissout en nos corps en friche
Plus de philosophes qui veulent vous dire la vie
Plus de métaphysiciens qui veulent savoir l’être
Plus d’économistes qui ruinent nos esprits, nos pensées
Ne plus devoir penser que je suis, je passerai sans être
Ne plus avoir à fatiguer mon esprit, plu de raison, seul l’oubli
Plus de Dieu, fraude de la culpabilité humaine
Plus de table de la loi qui n’arrange que les vils
Je ferai opulence sans crainte des punitions serviles
Je ferai fête sans faire envie de corruption conjointe de la haine
Faudrait-il demain que l’avenir nous rende cette nature
Au fait de notre trop belle intelligence, retour cyclique
Il est! Tout objet composant l’univers empirique
A être né, engendre constance inviolable, tout se corrompt pour sûr
Nous irons périr de cette gabegie de se croire trop
À vouloir maîtriser orgueilleux ces mystères inviolables
La nature veut tout nous donner mais sommes nous fou de l’enviable
Sa richesse, nous n’en pénètrerons jamais vérité de l’absolu zéro.
CÆ’