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Accueil >> xnews >> Les bruits de ma rue - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Les bruits de ma rue
Publié par modepoete le 11-06-2017 15:38:53 ( 829 lectures ) Articles du même auteur




Les bruits de ma rue

C’était dimanche je me promenais
Sur le trottoir de ma gentillette rue
Seul je fus dérangé quand apparu
Le bruit ronronnant d’un véhicule pressé

Trois pas suivant je perçu de grands rires
Des mots drôles qui racontaient les bonheurs
De ces gens heureux pour toutes les saveurs
De la vie qui égayait leur repos sans abrutir

Au portail minou me miaula, caresses au jarret
Il cherchait l’affection que de bons maîtres
Ne pourraient lui donner occuper à leur bien être
Il attendrait la fin de leurs libations pour rentrer

À la maisonnette blanche un enfant en pleurs
C’était l’heure du dessert, il revoulait une part
De ce gâteau succulent déjà mal fichu de par
Leur gourmandise dominicale dispensé de pudeur

Je sursaute à la violence de ces cris, « menteur……», «….trompé »
Explosion de voix, perce le volet, attire le voisin
Mes petites oreilles bondissent devant les mots de l’essaim
Je me presse pour ne pas être témoin de la scène satanée

Pétaradant la tondeuse cultivait le bon art
L’homme repassait dans une précision d’orfèvre
Sur le taillis, parallélépipède bien tracé de paraître
Une dernière touche avant de lire son canard

En passant trop prés du rez-de-chaussée de l’immeuble
Trop curieuse peut être j’entendis des sons que je ne devais
Je priais mon imagination trop fertile de vite s’en séparer
De quitter preste ce lieu pour d’autres bruits du peuple

Sur l’arbre foisonnant de sa verdure le petit oiseau
Piaillait d‘un son mélodieux de ces bons airs d’amour
Sur l’autre branche madame lui répondait à contre jour
En bécots langoureux indifférente à mon regard d’émaux

Dans ma rue je ne m’étais pas imaginé tous ces bruits
Grand spectacle pour ma pensée poétique revigorée
J’ai capté comme des pierres précieuses ces portées
Je cours les assembler sans vous en laisser les cris
CÆ’

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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