Les bruits de ma rue
C’était dimanche je me promenais Sur le trottoir de ma gentillette rue Seul je fus dérangé quand apparu Le bruit ronronnant d’un véhicule pressé
Trois pas suivant je perçu de grands rires Des mots drôles qui racontaient les bonheurs De ces gens heureux pour toutes les saveurs De la vie qui égayait leur repos sans abrutir
Au portail minou me miaula, caresses au jarret Il cherchait l’affection que de bons maîtres Ne pourraient lui donner occuper à leur bien être Il attendrait la fin de leurs libations pour rentrer
À la maisonnette blanche un enfant en pleurs C’était l’heure du dessert, il revoulait une part De ce gâteau succulent déjà mal fichu de par Leur gourmandise dominicale dispensé de pudeur
Je sursaute à la violence de ces cris, « menteur……», «….trompé » Explosion de voix, perce le volet, attire le voisin Mes petites oreilles bondissent devant les mots de l’essaim Je me presse pour ne pas être témoin de la scène satanée
Pétaradant la tondeuse cultivait le bon art L’homme repassait dans une précision d’orfèvre Sur le taillis, parallélépipède bien tracé de paraître Une dernière touche avant de lire son canard
En passant trop prés du rez-de-chaussée de l’immeuble Trop curieuse peut être j’entendis des sons que je ne devais Je priais mon imagination trop fertile de vite s’en séparer De quitter preste ce lieu pour d’autres bruits du peuple
Sur l’arbre foisonnant de sa verdure le petit oiseau Piaillait d‘un son mélodieux de ces bons airs d’amour Sur l’autre branche madame lui répondait à contre jour En bécots langoureux indifférente à mon regard d’émaux
Dans ma rue je ne m’étais pas imaginé tous ces bruits Grand spectacle pour ma pensée poétique revigorée J’ai capté comme des pierres précieuses ces portées Je cours les assembler sans vous en laisser les cris Cƒ
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