Je me lève et je remonte Les couvertures le long de toi En ayant toujours un peu honte Que par ma faute, tu n’attrapes froid Je m’habille et je regarde Tes mèches de cheveux couleur miel J’ouvre la porte et je m’attarde Comme ces gens devant la tour Eiffel Dans la salle de bains, ton empreinte Machinalement, me blesse un peu Mes pensées reflètent la crainte De te voir un jour loin de mes yeux
Puisqu’une femme Une femme c’est comme ça Un jour toi mon âme Quittera mon bras Puisqu’une femme Une femme c’est comme ça Au creux de mes larmes L’automne viendra
Et je m’en vais dans la nuit froide Vers le voyage d’autres soucis Remettre quelques heures en boîte Le temps qu’il faut pour vivre sa vie Je pense à toi, je t’imagine Ton sourire me vient en aide Lorsque dans les rues, les vitrines Tout à coup me semblent trop laides Je reviens vers toi comme chaque jour Comme chaque jour à la même heure Tu es là , si jolie mon amour Ton baiser vient mourir dans mon cœur
Puisqu’une femme Une femme c’est comme ça Un jour toi mon âme Quittera mon bras Puisqu’une femme Une femme c’est comme ça Au creux de mes larmes L’automne viendra
Tes doigts s’agitent, ta chemise s’ouvre Elle glisse le long de tes bras Et jalousement je découvre Ces choses qui n’appartiennent qu’à moi La douceur de ta peau parfume La pulpe de mes doigts qui nage Cette nuit plus que de coutume Chaque jour je t’aime davantage Tes yeux se ferment, ton esprit plonge Dans l’abîme de l’eau qui dort Une voix dérange mes songes Ce murmure me poursuit encore
Puisqu’une femme Une femme c’est comme ça Un jour toi mon âme Quittera mon bras Puisqu’une femme Une femme c’est comme ça Au creux de mes larmes L’automne viendra
|