Ce sonnet est une réponse au poème de l'Ermite de l'Orée : "Conte un peu psy".
Quel trouble grandiose dans mon existentiel, Devant ta belle poésie mon çà me presse. Ma volonté veut s’éloigner de la détresse, Et me pousse à penser à ton moi factuel.
Mais de toi à moi, ce ça est-il essentiel ? Tes mots me remplissent simplement d’allégresse, Ils volent en moi et me comblent de leurs largesses. Mon soi s’affirme, mon moi devient fraternel.
De notre surmoi, il n’est nullement question. En tes mots, en toi, je peux te dire à raison, Ainsi je m’écoule vers toi sans revenir à moi.
Dans le jardin des plaisirs, tes mots sont des fleurs Aux parfums si odorants et ensorceleurs. De toi à moi, c’est le plus beau des quant-à -soi.
Jacques Hosotte
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