Il est un bout de terre, en la belle Bretagne, Ou se dresse des pierres, tels des mâts de cocagne Erigées, nous dit-on depuis des millénaires, Mais de quelle façon ??? Cela reste un mystère…..
Et chacun de passer, admirer ces menhirs, Alignés ordonnés, une façon de dire : Nous sommes posés là , maintenant c’est à vous De comprendre pourquoi nous sommes au garde vous .
Dès lors certains avancent, un semblant de réponse, Scientifiques, incertaines, et bien souvent absconses, Tel l’hommage à des Dieux qui pour les protéger Demandaient à leurs ouailles, des cailloux de dresser !!!
Imaginons la chose, c’est un peu comme si, Dans les siècles suivants, pour louer un messie, Et protéger le monde, de l’ineptie des hommes On eut bâtit chapelles. Curieux rituel en somme !!!
A Carnac, une nuit ou la lune était claire, En sortant du bistro ,… et après quelques verres, J’ai croisé un lutin, appelé Korrigan, Qui comme le Ttiti, n’était pas trop fringant.
Après quelques godets d’un alcool Breton Dénomme’ ’Le Chouchen’’, et vaut pas du Chinon !!! Mon ami le Lutin me fit la confidence Sur ces pierres levées, m’expliquant leur présence.
Il s’agit, me dit-il, d’un Saint nommé Titi Au physique plaisant, et plutôt bien bâti, Jalousé par les hommes car leurs femmes fidèles, A ses genoux se jettent, et se pâment, et chancellent…
Il lui fallut dès lors, fuir sa belle Touraine, Avant que les époux taraudés par la haine, Lui règlent son affaire, convaincus qu’ils étaient, Qu’aucune femme honnête, ne lui résisterait !!!
La Bretagne serait son lieu de pénitence, Au pays des lutins il ferait résidence, Mais les maris jaloux qui désiraient sa peau Jusqu’à Carnac cernèrent le pieux Tourangeau.
En appelant au ciel il dut se résigner A user du pouvoir, dont il était doté: En pierres Il transformât ses furieux assaillants, Qui laissèrent le champ libre au meilleur des amants.
Vers sa tendre Touraine, il revint en vainqueur, Butinant çà et là , en chavirant les cœurs. On dit dans la région, tout au fond des chaumières, Qu’il serait mal venu de lui jeter……. la pierre.
C’était l’histoire vraie des menhirs de Bretagne, A quelques bobards près, qui sans doute accompagnent Ce bien triste récit, par instant pathétique, Qu’il faut croire tout autant, qu’un discours politique…….
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