Je ne résiste pas au plaisir de redéposer ici le poème que j'avais écrit sur le POS :
Ne voulant pas avoir mes amis comme cibles, Mais convaincu que dans l’humour tout est POS sible, Je m’en vais comme les larrons Donald et Kjtiti Digresser un peu et transgresser ce défi.
Vouloir nous imposer des choses en postulats Fomente en mon intelligence un attentat. Croire qu’une chose nouvelle doit s’imposer, Le bon sens souvent s’évertue à la déposer.
L’on veut s’étourdir de quelques vérités Qui ne sont vraiment que des orgueils abrités. Ces derniers espèrent tant imposer leurs clauses, Mais la raison les invite à faire une pause.
Ouille, ouille, que vont en penser mes délateurs ? De moi, ils vont devenir l’accusateur, A moins que, par leur mode, je sois Pos sedé, Encore que je crains vraiment d’en être excédé.
Me voilà donc en bien mauvaise dis POS ition ! A la poésie, j’accepte ma reddition, Mais rien ne sert d’imposer des liens arbitraires. Laissons-nous gagner par les beautés volontaires.
Notre si belle langue est un jardin d’Eden Ses règles sont la source de notre noumène. Ses bassins, ses belles fontaines, ses cascades, Font à notre esprit de savoureuses accolades.
Je veux que demeure en moi cette liberté De pouvoir écrire des vers avec fierté, De vous les proposer avec humilité, En cultivant l’humour avec civilité.
J’en appelle à la poésie de Kjtiti. Derrière ses poèmes nous sommes blottis. Nous les attendons et leur livrons des bravos. Ils ne sont pas pour nous de modestes pro POS.
J’en appelle à Donald, notre nouveau poète, De grâce du POS ne sois pas le prophète, Recouvre de notre poésie la POS ture. Sans toi, nous allons tant devoir faire ceinture.
Si le POS gagne, je me retire dans la cave De l’ami Kjtiti, car l’heure sera grave. Grand sera mon tourment de fieffé bourguignon ! Dans les vins de Loire, je sauverai mon guignon.
Je serai pris par une angoisse galactique Qui m’éloignera des beautés de la musique. Les mots de Donald me deviendront pathétiques ; Je consumerai ma vie dans une barrique.
Que deviendront alors les défis de Couscous Devant nos grands abattements et les secousses. Oh toi grande défieuse, vive et malicieuse, Eloigne très loin de nous cette humeur bilieuse.
Pourquoi donc devoir m’imposer un nouveau style ? Je préfère demeurer dans le péristyle De la poésie des mots à tant débusquer, Sans oublier de bien en rire et de s’en moquer.
Jacques Hosotte
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