Il n'y a rien à faire, les doléances et les prières. Le réel est à la frontière de la folie humaine. La rage, la haine, passagères de la terre, Forment des murs de pierres et de misère. Sous des airs d'espoirs lunaires, la torture infligée par ses congénères, Lui cisaille les entrailles. Dans son aberrante supplique, l'homme demande qu'on l'achève. Mais le sabre le déchire, lentement, doucement. Indescriptible souffrance où la conscience perd ses droits. La raison s'effondre,l'affliction rend fou. La supplique ne sert plus à rien. Celui que vont exécuter les barbares, pleure des larmes de sang. Dernier témoignage des douleurs du supplicié.
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