Un million d’années pour dépeindre ne serait-ce qu’un milliard de pensées éteintes Avec un ciel d’encre Pour des milliers de kilomètres de barbelés qui nous encerclent et nous éreintent
Entendre les paysages s’entrelacés et regarder les sons qui implosent sans rythme Pour un horizon étoilé Suivre le lapin blanc qui nous pourchasse depuis des jours dans les abîmes
Car tout au long de cette tour sombre, toute disparue dans les couleurs éclatantes Avec les étoiles pour seule attente Les basses et les graves à l’unisson, s’imbriquant dans les pluies transpirantes
Puisqu’un million d’étoiles ne pourrait dépeindre le milliard d’années passées Pour un lointain passé Pour des milliers d’étreintes et de galaxies encerclées …
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