Les bestioles se meurent dans l'oasis asséchée. Soleil répugnant, damné, terre crevassée. Quarante cinquième jour de chaleur à crever. Murs lézardés, chemins arides. Membres raides, lèvres humectées par le peu de salive qu'il reste. Le chefaillon claironne, la soif les étreint. Pourvu qu'il y ai de l'eau de l'autre côté du mur. Ensuite ils descendront tous ces salauds. Ceux qui leur ont piqué l'eau, ceux qui leur font la guerre. Mais il n'y a rien derrière le mur. Que des os en putréfaction au centre des cactus. Putain de guerre. Etouffés par la poussière, la marche se termine ici. Prières se font. " A boire s'il vous plaît! et de préférence du Picon bière, pour enfin quitter cet enfer! "
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