Quand le poète Isté laisse parler son cœur, Il pose sur la toile ses élans de ferveur, Pour la plus grande joie et le plus bonheur, Des nombreux Loriens, ses plus fervents lecteurs.
Eole a, jusqu’ à lui, porté ses alizés, Comme un souffle d’amour, une tendre risée, Un de ses vents fripons, par Cupidon prisé, Pour guider vers les cœurs, ses fléchettes acérées.
L’aède a ses secrets, l’amour a ses mystères, Il convient en l’instant de nullement les taire, Les êtres qu’on chéri, faut-il qu’ils soient sous terre Pour dire notre passion, l’a vivre en solitaire ??
Heureuse l’être aimée, à qui sont destinés, Ces quelques vers écrits à l’encre satinée, Il n’est plus bel aveu, que celui patiné, Par Isté le trouvère aux accents passionnés.
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