De par le monde il est des contrées fortes accortes Ou cueillir le bonheur est geste quotidien, Ou vivre en plénitude chaque jour vous emporte Vers des joies lumineuses, et demain cristallins.
Mais l’endroit, quand ma vie me fuira doucement, Après qu’elle m’eut donné bien plus que j’attendais, Sera celui ou j’ai consumé goulument Le fruit de ma jeunesse, sans être rassasié.
Un parfum d’amitié domine cet endroit, Un effluve qui rend les peines plus légères, Si l’affliction un jour se pose en passe-droit, Je sais trouver là -bas, quelques amis sincères.
Plus fiables que les rois, les Dieux ou les déesses, Ils tendent leur épaule pour y sécher mes pleurs, Aussi, s’il un vœu qu’en mon cœur je caresse: Il est qu’au grand jamais, cette amitié ne meurt.
Elle fleure bon ce lieu cette affection fidèle Qui offre la douceur d’un rayon de soleil, Réchauffant le cœur quand l’existence morcelle L’espoir de lendemains à nul autre pareil
Ce lieu qui m’a vu naitre, terre de mes aïeux, A le gout de la sueur donnée pour se soumettre, Il sera le témoin, quand je vais disparaitre, De mon tout dernier râle en mon ultime adieu.
Les Dieux me jugeront en toute liberté Aurai-je leurs faveurs ou leurs viles critiques ??? A la droite du père aurai-je droit de cité ??? Mais, vu l’état du monde,…. il doit être …….apathique
|