Petit Pierre s’endort, du sommeil de l’enfance De celui qui repose, fait des rêves qui dansent, Eloigné des horreurs que commettent les grands Qui laisseront un monde amer à nos enfants.
Petit Pierre est ailleurs, il s’est vite endormi, Pour retrouver bien vite les songes des petits, Et sous son nez soudain, une noix de coco S’est brisée, se cassant en cent mille morceaux !!!
D’où sont sortis, c’est rare, huit ou neuf éléphants, Demandant leur chemin à quelques vieux passants, Petit Pierre a souri:’’ les grands sont trop froussards Pour renseigner sans crainte, les amis de Babar !!!
Et tandis qu’il passait sur un passage clouté Une des bandes blanches s’est soudain détachée Emmenant avec elle, comme un tapis volant, Pierre au-dessus de la maison de ses parents !!!
Le vent fort mécontent d’être point prévenu, Du curieux attelage, soufflât donc tant et plus, Que Petit Pierre tomba la tête la première Sur un nuage gris, qui se mit en colère !!!
Mais quel cet intrus grommela avec rage Ce cumulonimbus, provoquant un orage Ejectant Petit Pierre au travers des éclairs Et le fit atterrir brutalement par terre.
Aie, Aie dit Petit Pierre, en retenant ses pleurs Quand soudain une main vint calmer ses douleurs
C’était douce Maman, qui venait réveiller, Petit Pierre d’un sommeil fortement agité.
Tu as rêvé Chéri, et eu de gros malheurs, Sans doute un cauchemar, tu es trempé de sueur. Petit Pierre a conté son voyage à Maman, Le tapis, le nuage et les gros éléphants……. Le serrant dans ses bras, Maman l’a écouté, Puis en le rassurant, a dès lors ajouté: ‘’Des bardes et des enfants, le rêve est la richesse, Les hommes ne songent plus, par sottise ou paresse....’’
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