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Poèmes confirmés : C'était nous
Publié par Ermite le 11-02-2017 09:15:49 ( 846 lectures ) Articles du même auteur



Ils portaient des croix
Sur leurs poitrails de fer,
Lustrés de victoires,
A remplir les cimetières.

Sur des chemins de croix,
Ils croisaient le fer,
Fracassante gloire,
A remplir les fondrières.

A l'instant, ils croient
Et crient sur l'enfer,
Sursauts dérisoires,
A remplir les civières.

En terre, il y a des croix,
Le silence des cimetières
Et puis, il y a l'espoir
Qui remplit nos prières.

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Auteur Commentaire en débat
Istenozot
Posté le: 14-02-2017 20:47  Mis à jour: 14-02-2017 20:49
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: C'était nous
Mon cher frère,

C'était nous ou c'était moi.
A ce doute tu me trouves en émoi.
Ah non, c'était eux en bon aloi.
A moins que ce n'était que toi.
Bon d'accord, je n'étais pas loin de ton convoi.
Ne me vois pas ainsi en désarroi,
Car ai-je bien la gueule de l'emploi,
A faire comme eux en toute bonne foi?
Te le dire c'est peut être cela la croix.
Et surenchérir encore c'est mon choix.
Et puis, je t'en prie, que cela soit toi, moi ou eux,
Je suis attiré par l'esprit aventureux
Qui commence dans les espoirs amoureux
Et finissent dans les cimetières de nos aïeux.

https://youtu.be/hQsn4uTwkHw

Bisous frérot.
Très fraternellement.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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