Chaque respiration peut devenir la dernière Chaque parole peut devenir solennelle Lorsqu'une haine, qu'on savait sans barrière, Vient volait l'âme d'un enfant se pensant immortel.
D'une nouvelle vie, une mort s'ensuit L'éternité n'est offerte qu'au plus grand des rêveurs Que nous mourions de viellesse ou de maladie Seul le destin ne devrait décider de notre heure
Dans cette guerre où le sang est devenu un moyen Chacun est en danger, accusé de respirer Accusé d'être en vie, de n'être rien Une vie s'envole car un homme l'a décidé
La force est l'arme de la faiblesse De ceux qui se pensent invincibles Par leurs balles, le Monde verse une millième larme de tristesse Pourquoi m'a t-on appris que l'amour était indestructible ?
Les mots perdent leur sens face aux couteaux qui s'acharnent Les promesses sont futulités face à la peur Des hommes ont le pouvoir de Mort pour les valeurs qu'ils incarnent Ils trouvent leur bonheur dans la terreur.
Je n'ai qu'un voeu face à cette haine mortelle Que chaque âme garde l'innocence de cet enfant Qui se demande pourquoi les hommes sont cruels Qui se demande pourquoi les hommes sont si méchants
Si mon coeur pouvait parler il vous dirait Qu'il veut retrouvait cette liberté qu'on lui assurait Cette fraternité devenu hors de portée L'égalité qui m'interdisait de tuer celui qui me ressemblait.
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