Comme un souffle sur un été pâle Comme l' aile du papillon frolant un pétale J' accueille son baiser en un râle. Plaquée au sol dans le champ de tournesols Je laisse s' échapper un flot de paroles. La langue caressante ne me laisse aucun répit. Nous faisons l' amour en un cri Jouissons de plaisir à l' unisson. Au diable les trahisons et les adultères Nous recommencerons demain Nos sexes aiguisés comme des cimeterres A en faire rougir les vers de terre.
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