Debout sur mon rêve cavalier je glanais
Des indices somptueux tout en trustant
De mes yeux lumineux le jardin ondoyant
De la belle ravageant mes désirs ravivés
Mon délice te prendre dans mon verveux
Jouant de ma plénitude de grand baladin
Qui s’extase à la vue des grands desseins
De ton avenir, jours comblés de plaisirs luxueux
Souffle de mon corps, caresses mélopées
Elles se faufileront sur ta pensée sans facétie
Seule mes prières à ton envie seront ma minutie
Je ne quitterai plus tes faveurs par trop obsédé
Quand je coucherai mes mots sur ta pensée ravie
Tes yeux me diront voilà tout mon bien cessible
Mes lèvres ont faim de tes fastueux bonheurs fissibles
Ma pensée extirpe ces désirs adulateurs que l’on ne tarie
Dans le soleil de ma vie je graverai ton image gouachée
Pour me sortir en ta compagnie de mes petites angoisses
Tu seras fière de me conduire dans ces lieux où pavoise
L’éclat des amours de ces mers fructueuses jamais asséchées
Nos destins s’accrocheront à la joie de la convergence
Nos regards, nos mains soudain n’auront plus de barrières
Ils dévaleront soyeuses les courbes de nos sensations fières
Le doute soulevé nous voguerons vers l’amour de la précellence
☼ŦC