J’ai trouvé sur ma route la lépreuse
Me donnant les frissons de la pagaille
Qu’elle entretenait cette ville canaille
Sans vergogne pour mon esprit, la briseuse
Confiance c’est toi l’éhontée qui resquille
Dans le nid de ma pensée tous ces ramassis
Quand de temps à autre j’entends le clapotis
De bonnes paroles voilà que tu me houspilles
Non, confiance je ne suis pas un tragédien
Mon souhait est d’en terminer avec les querelles
Qu’enfin ma volonté puisse ouvrir la propre vannelle
Pour m’éviter les inquisitions gênées du quotidien
Mon amour ne doit pas subir toutes tes fadaises
Je ne veux pas qu’il meure de cette vraie méprise
Alors confiance sois sage je veux que tu pactises
Avec ma volonté quelle ne craigne d’autres malaises
Si au détour d’une pulsion j’entrevois ta silhouette
Je fermerai ma pensée car je ne crois au masochisme
Et je ne ferai plus un compte de ton virulent mysticisme
De mon esprit vif je t’enfermerai dans ma mésangette
Confiance je ne serai l’esclave de ta triste trituration
Pour cet amour ma pensée s’oblige d’être conquérante
De ce bel abri s’assagit ma jeune folie concourante
Elle se prépare à cet avenir, fait de saines prosternations
☼ŦC