Ce poème est ma réponse au défi du 29 novembre 2016 :
Il était une fois dans un pays lointain, Un professeur amuseur et samaritain. Il est là ce matin au milieu de mes rêves, Désireux que tous mes ennuis fassent une trêve.
Oh là , me dit-il, ta vie est bien attristante Tu vas, tu viens dans une vie peu apaisante. Un jour, tu es bien ici, un autre jour là , Tu te livres dans ton métier à des blablas. Tu te crois toujours disposé avec ta femme Mais dis-moi ! Lui déclares-tu souvent ta flamme ? En bon bourguignon, tu aimes les bamboulas. Différents maux vont te faire la guérilla !
Je te salue, professeur, et je suis mari, Que tu me vois ainsi sans grâces et ahuri. Entre tous les tiens, sois un seigneur avec moi ! Mets mes cinq sens et mes entrailles en émoi, Et que les fruits de ton esprit, qui sont bénis, Eclairent mon intelligence à l’infini. Fais-le maintenant, pas à l’heure de ma mort, Ainsi seront chassés, loin de moi, tous les torts.
Je te vois en prière mon très cher ami. Du désir d’actions tu n’es plus l’ennemi, Mais tant de formations vont t’être nécessaires. Es-tu prêt à le faire en être volontaire ?
Oh oui, par toi, je désire tant être formé, Mais ne fais pas de moi un être déformé. Je désire seulement être transformé.
Maintenant que tu es près de ta dulcinée, Et que, jour après jour, elle est ta destinée, Je t’offre ce très beau bouquet de formation ; Tu connaîtras une vraie réanimation. Je vais devoir t’apprendre à vivre avec ta femme, Qu’elle ne soit pas ta mère, mais une grande dame. Auprès d’elle tu devras devenir disponible Lorsqu’apparaîtront quelques amies impossibles. Ta femme deviendra pour toi une vraie sainte, Ses critiques ne seront pour toi que des complaintes. J’arrête là la liste de tous mes apports, Faisant de toi un homme bon sous tous rapports.
Oh oui, de tes enseignements j’en veux encore Mais ne sont-ils de mes doux rêves que l’écore.
Jacques Hosotte
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