Au coin serré du petit champ de blé
Nous avons cueilli les épis de nos vies
Baisers entrelacés de nos fidèles envies
Dorées au grand soleil de passions sublimées
La sève de nos cœurs saigne sur nos pulsions
Dans le silence de notre intime recueillement
Se mêlent les cantiques de l’étourdissement
Ils nous entraînent légers à de pures tentations
Nos yeux se dévorent, appétit des affamés
Courent sur nos corps comme des morfales
Émiettent nos beautés aux plaisirs fatals
Des bonheurs pour ce vif amour dual esseulé
Mots tendres au langage court, il s’excuse
De ne pas être prolifique en incantations
Seul perce la bulle messagère, de ces « je t’aime »
Témoin de l’accident ravageur de notre passion
Satellites des bonnes pensées, unique trajectoire
Elle rayonne sur notre orbite des douces sensations
Dégage ces énergies de l’amour igné des pulsions
Qui irradient nos corps révélés à l’effet ostentatoire
Au mélange de nos corps joueurs s’élève
Un merci enjoué aux effluves de bonnes senteurs
Elles se mirent dans le bleu de ce fondé bonheur
Que nous offrent les cieux accroché à notre rêve
Le gentil étourneau à tire d’ailes nous a prévenu
Il est temps de dénouer votre union de l’altitude
Les choses ordinaires vous attendent dans la plénitude
Profitez-en pour percer les secrets de tous vos imprévus
☼ŦC