Je suis allé m’asseoir au haut des colonnes D’où jaillit à l’ultime horizon des confins La lumière originelle de la vie descendue du destin Que croyez*vous que j’y aille faire de bon matin Voir ces âmes qui dit t’on habiterons les hommes
Voilà un grand plaisir, donnez le moi gracieux Chasser l’âme des loups qui hurlent dans le noir De cette peur qu’ils soient déposer au grand devoir D’être les agneaux embrasant le monde des vertueux
Je pourchasserai impétueux leur faconde de résistant Toi mon plaisir guide moi sur leurs sinueuses traces Qu’ils ne puissent croire gravir ce col vers le paradis Laisse les hurler ils me préviendront de leur strasse Que j’annihilerai au précipice du grand vide attenant
Plaisir, plaisir montre moi la magnificence d’humanité Emporte moi vers ces lumières gigantesques et salutaires Que mon esprit phare veut transmettre humble à la réalité claire CommetTout ce bien moral, efficace pour survivre à l’iniquité
Plaisir, plaisir combleras tu le sillon des pauvres de tes semences Délivreras tu les richesses cachées, plus de rois, plus de riches Le visage de mon existence s’éclaircira des beautés du cosmos Plus de gènes guerriers, d’atrocités, de colère tous remis en friche A repousser sur les mers des vents où prend prise l’esprit édifiant
Je ne sommeillerai plus dans l’anxiété des grandes nuits des temps Mon âme ne pleurera plus ces pluies de tristes lamentations Qui traversent les voies lactées à la recherche des consolations De cette humanité qui demande de vivre au paradis de la paix ¤☼ŦC
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