Amante de ton soleil de l’instant présent
Je t’entends geindre, sur ton lit de l’éther
Tu accouches des malheurs de te taire
Aux velléités de ces humains insolents
De ton existence tu veux le bon profit
Promener sage dans ton univers soyeux
Ceux même qui s’ingèrent fallacieux
A vouloir t’avilir d’une éphémère prophétie
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Tu acceptes la monotonie de tourner en rond
Pour leur bonheur mais de leur insolence
Un jour voudras- tu changer ton cap d’aisance
Convaincue de leur folies d’être des poux poltrons
¤
Ton destin comme le leur et de disparaître
Comme eux tu voudrais vivre toute l’éternité
Sauront t’ils ces malotrus pernicieux préserver
Ta réalité jusqu’à leur infini et te laisser paraître
Toi l’Altesse de l’amour des mirifiques temps
Quand t’embrasse ton soleil à ton levé mirifique
Raconte à ces humains ta sérénité emblématique
Transfert des tendres amours de tes bons adorants
Supporteras- tu encore longtemps leurs folies
Les prémisses de ta mort annoncée s’exhibent
Ton urticaire bombarde ta peau, dévore tes rides
Bon air qui se dégradent sur ton bleu trop sali
On pourrait se donner rendez-vous à bientôt
Pour le grand et dernier des gracieux orbites
Tu ne leur lâcheras pas la main dans ton rite
Tant pis, mais les bons seront soulagés plus tôt
☼ŦC