Courroucé par le temps, une gifle à mon Je
Pourquoi es tu là ? Que fais tu là ? dit moi!
Tu embarrasses ma conscience, un émoi
Perfide Je, laisse-moi ce n’est pas un jeux
Toi le Je de l’humanité, puis-je te connaître
Prend conscience de l’existence, réveille- toi
Comprend que mon esprit supporte un poids
Ne pas comprendre, ce qui t’a fait naître
Regarde- toi Je, qui serais-tu seul dans l’immensité
Un rien ! Si peut être un de ces astres qui orbite mort
Tu ne peux exister sans la présence dés lors
Des autres Je, ils te donnent ce parfum de la réalité
Toi le Je, as -u conscience de ta conscience
De savoir que tu es, fakir des connaissances
Tu te crois expert d’un devenir d’espérance
Ne sourie pas, te voilà dans la turbulence
Si tu es Je, ne corrompt pas ma science
Tu n’es qu’une poussière parmi les poussières
Surpris de ce corps matière de ta réalité fière
Qui t’apprend ton passage furtif sur cet austère
Mon Je n’écoute pas, ce Je de fausse finitude
Ton entendement, n’est pas source de privations
Profite dans ton monde, des délices de ta raison
Imagine- toi le grand espace, de tes certitudes
Ne t’inquiète pas mon Je, le temps est violent
La matière est violente, déchirant les espaces
Nul être parfait n’est capable, d’en prendre la masse
La matière est venue du néant, repartira au néant
Toi le je, objet des grands cycles, du primat des mondes
Tu ne reviendras plus, tu as posé tes bagages ici
Je sais! Tu n’a pas fait le choix, non ne reste pas assis
Dépêche toi, ce temps t’est compté ; C’est la fin de ta ronde
☼ŦC