Le ciel ce matin s’est levé
De son étoilé lit de nuit
Il s’est peigné de bleu lavé
Boucle d’or dans sa limpidité
Enfant prodigue, calme de la vie
Il étend ses ondes de mystères
Sur la vague des esprits de l’air
Chevalier migrant de la boulimie
Vole sur sa crête la chevauchée
Des moutonneux princes du vent
De leurs ombres il pleure un serment
Recueillir le grand feu de l’or caché
La colère fortuite des importuns le blesse
Il s’affaire à panser ces longues griffures
Arrache de longs gémissements d’enflures
À cet air rebelle qui abominable le dépèce
Quand l’hydre des tropique vil amant
Lui suggère un baiser en l’attendrissant
Il se soulève d’inquiétudes rugissantes
Inconcevable devenir d’être pur accident
Il conte anxieux sur son arche multicolore
Les histoires des constellations balayées
Se prie des cantiques pour sa dense destinée
Garder sur ses joues la trace de l’indolore
La brise légère le serre dans sa belle altitude
Lui redonne sa pureté de prince de la simplicité
Nourrit de l’effusion de l’idyllique dragon doré
Il se montre idole adulée de la belle servitude
Quand les humains lui « lèvent prières de bonheur
☼ŦC