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Poèmes confirmés : Vis humanitatis
Publié par Ermite le 23-11-2016 12:06:26 ( 1015 lectures ) Articles du même auteur



( Pardon aux poètes, en particulier à Victor Hugo ( Oceano nox ), j'imite, je plagie et tant pis. )


Oh ! combien d'hommes, combien de femmes,
Qui de la vie, ne cessent de rallumer la flamme,
Dans les décombres du monde, ont été engloutis !
Combien se sont tus, mortelle et infini solitude !
Dans des ruines sans nombre, par un jour de sollicitude,
Sous l'indifférente violence, à jamais inassouvie !

Combien d'humains morts sous maints outrages !
Un vent mauvais les a emportés avant l'age,
Et n'a laissé que quelques mots dans des journaux.
Nul ne se souviendra de leurs luttes obstinées,
Par vagues, la violence, de leurs vies s'est chargée,
Les unes ont brisé leur volonté, les autres, leurs os.

Nul ne sait votre peine, lutteurs éperdus !
Vous défendez votre cause, fut-elle perdue,
Bravant à toute heure la mort, perfide inconnue,
Oh ! que de familles qui voulaient une trêve,
Ont vu leurs enfants ne connaître qu'une vie brève,
Et chez eux, ne sont jamais revenus.

On parle quelques fois de vous, les exilés,
Assis autour d'une table, devant un café,
A se demander ce qu'il faudrait bien faire,
Pour donner un autre visage au futur,
Pour nous donner bonne figure,
Tandis que vous mordez la poussière !

.........................................................

Où sont-ils ces humains, tombés sans le vouloir ?
Oh temps, quel est donc ton pouvoir !
Jours sans fin, tenant à peine debout,
Soldats sans armes, qui tenez le dernier carré,
C'est à votre côté qu'il faudrait demeurer !
C'est ce que vous nous dites, presque à genoux.








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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Titi
Posté le: 23-11-2016 18:37  Mis à jour: 23-11-2016 18:37
Administrateur
Inscrit le: 30-05-2013
De:
Contributions: 1622
 Re: Vis humanitatis
Bravo Ermite pour ce'' plagiat'' pour lequel le bon Victor ne t'en voudra point!!
Je crois savoir qu'il avait écrit ce poème après la vision des méfaits d'une tempête sur la cote Normande, alors produire ton texte en période de sautes d'humeur de madame météo..........

J'aime la forme et le fond: la forme, puisqu'adepte des écrits en alexandrins, même si certains tenants de la chose poétique prétendent qu'il ne faudrait s'exprimer en alexandrins que pour des sujets graves!!!

Enfin le fond: dans cette période de violence exacerbée, il est bon de le rappeler:
C'est Ã  votre côté qu'il faudrait demeurer !
 
C'est ce que vous nous dites, presque Ã  genoux.


Hélas les hommes sont ainsi faits, pour un peu de pouvoir, pour imposer leurs idées ou leurs convictions, ou plus simplement et plus sottement parce que ce sont des hommes!!!

Plaute avait bien raison quand il avançait que l'homme est un loup pour l'homme!!!

Merci Ermite

kjtiti
Ermite
Posté le: 27-11-2016 15:04  Mis à jour: 27-11-2016 15:04
Plume d'Or
Inscrit le: 31-03-2014
De:
Contributions: 1652
 Re: Vis humanitatis
Merci pour ton commentaire,
Je crois que la poésie peut prendre plusieurs formes, et pourquoi pas l'alexandrin.
Quant aux sujets graves, je crois que l'on peut les exprimer de bien d'autres manières.
Merci aussi pour tes références, j'ignorais cela.
Amitiés,
Ermite.
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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