Le nom que tu portes,
Une étoile meurt.
Le maitre ciel dans son miroir
de ton astre éclairé s’admire.
Et toi dans ta chapelle
Au prénom naît du trépas
Jouissance ou péché.
Vaste espace sans fenêtre
et volets fermés.
Si tu frappes de ton âme
Ils t’ouvriront une demeure
bien creusée dans une terre ancestrale
Là où les larmes arrosent les fleurs
Là où les frissons ont les bras longs
Là où la lumière devient pâle
Où les rêves se soulèvent cachant
Le cou et la mort que tu portes.
Le jour où tu es né.
L’avare et ton âme
Vivent dans un square
Dans la promenade des étoiles.
Dans le vide froid et sombre tout se meurt et se
Renouvèle chaque matin et chaque soir.

Et quand la nébuleuse explose
La vie ressuscite dans sa destinée primaire
Vert, rose, bleu ou mauve
Touchant le temps et sa pendule
Dans sa cage vaporeuse
Et tout recommence
Bâtant de ses ailes éphémères.
Vivant comme les hirondelles
Montrant leur ventre blanc
à la terre élancée.
Berceau ou prison
Derrière les farandoles
Une gondole sur une
Mer qui roule ses graves
Dans une souffrance infernale.
Le nom que tu portes
Une étoile surgit juste un instant
Jaillissant de sa lumière dans
Une mer amniotique.


Zoran Savic