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Poèmes confirmés : Honorable Lune
Publié par tagazou le 23-10-2016 16:40:47 ( 664 lectures ) Articles du même auteur



C’était à l’ère où blonde sphère
La Lune était un astre « bio »
Qui tournait autour de la Terre
Pareille à Jupiter et « Io »

Avant que ne se ruent sur elle
Deux spationautes pionniers
De la plongée ascensionnelle
Deux aériens scaphandriers…

Ce fut au cours de leur visite
Que perdant sa virginité
Chacun la vit sur son orbite
Satellitaire rejetée

Si l’un lui offrit d’être une île
Non pas captive de la mer
Mais gravitant dans un ciel d’huile
Une « île flottante de l’air »…

L’autre lui promit touristique
De supplanter les Canaries,
La Réunion, la Martinique,
La Lune ironique en a ri…

C’était plutôt pour à la une
Etre cités dans les journaux :
C’est en lui promettant la Lune
Qu’ils l’ont décrochée de là-haut !

Se refusant à l’imposture
Et faisant honte à ses violeurs
Elle redevint chaste et pure
L’astre refuge du rêveur.

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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