Ainsi donc l’avoue-t-il, le fourbe Bourguignon, Dans ma cave il s’abreuve et liche mon Chinon !!! Il a beau jeu de dire: c’était pour le défi Initié par Donald, de cela je fais fi.
Il vous faut, cher Isté, en ce lieu, reconnaitre Devant tous nos amis, cette attitude traite, Consistant à vanter haut et fort votre amour Pour le vin de chez vous et de ses alentours, En sachant qu’en cachette, en nos caves en tuffeaux, Vous buvez goulument nos grolleau et pineau.
Le gestionnaire du risque, en l’instant, ne mesure Nullement cet affront lié à cette imposture Qui le pousse à bafouer au long de ses poèmes La qualité du vin de la belle Touraine.
Ho !! François Rabelais poète de chez nous Qui avouait sans détour, pour le Chinon, ton gout, Je te présente ici au nom des Oréens, Notre plus plate excuse pour ce fieffé taquin.
Si vous "Beuvez toujours, vous ne meurrez jamais’’ Disait tu à ceux qui trouvaient le vin mauvais Pour isté pas de doute il sera centenaire En buvant du chinon, il soigne se artères
Mais encore faudrait-il qu’a tout’ fin d’exalter Ses Chablis, ses Meursault, Pouligny Montrachet, Il soit donné à l’épicurien Tourangeau De vérifier les dires du Bourguignon finaud…….
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