‘’Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs’’ Énonçait le poète dans sa grande candeur, Que n’eut-il, pauvre diable, omis de préciser Combien celles qu’on aime, à cela, échappaient.
Si le terme jouvence devait perdre son sens, Il faudrait tout de go, pallier à cette absence ; A notre belle langue, dès lors Il manquerait Un mot pour qualifier leurs charmes et leurs attraits.
D’aucuns diront :’’ flatteur, courtisan, enjôleur !!!’’ Quolibets émanant d’esprits faibles et railleurs, Dont l’aède n’a cure, des mots il sait le poids Restant, devant la femme, admiratif, sans voix.
Pour elles si j’étais roi, je donnerai l’empire, Et ma couronne d’or et mon titre de sire, Toutes mes citadelles, mes châteaux et sa cour, Uniquement pour elle, joueraient les troubadours.
Pour elles, si j’étais Dieu je donnerai le monde, Je bannirai les larmes qui parfois les inondent, Colombes de la paix dans ce monde en furie, A jamais le chagrin près d’elle serait banni
Hélas, je ne puis point, à ma grande détresse, Accéder à ces vœux, c’est ma grande tristesse, Vous eussiez côtoyé, avec grande noblesse, Les Dieux qui vous auraient anobli en déesse.
Souffrez que mon cœur saigne à cette insuffisance, Mon âme au quotidien souffre de cette errance. Dames de nos pensées que le ciel nous envie Etes nos belles étoiles en éclairant nos vies.
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