Parce que tu n'est pas Bécaud, Parce qu'elle n'est pas Barbara,
Parfois, au bout des doigts, Des lettres glissent jusqu'à toi, Et font quelques fois, Avec du blanc, un peu de noir Et te surprennent parfois, A te parler d'un autre, un autre toi, Le compagnon d'un soir. La solitude, ça n'existe pas.
Parce que tu n'est pas Bécaud, Parce qu'elle n'est pas Barbara,
Parfois, elle s'invite chez toi, Bien assez tôt, jamais en retard, Avec son drôle d'air et sa robe noire, Et tu crois la reconnaître, Quand elle déploie ses ailes d'aigle noir, Et te prend la main; Avec ses serres d'oiseau de proie, Puis t'accompagne, jusque dans tes draps, La solitude...
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