[font=Helvetica]De vous
Je me suis sustenté de vous De chaque mot de réconfort Quand rien jamais n’ancrait le vent N’avais-je que nos sentiments ?
Comme un refuge, un bout de nuit N’étais-je que vies emmêlées ? Je m’édifiais, je ne sais d’où D’autres que j’avais tant aimés.
Je prie des anges endormis Qui souvent m’étayent encore ; L’exil est un matin transi Mais le temps passé n’est pas mort.
Je vais, je garde au fond de moi Des pans d’ailleurs, ces grains de vous Tous ceux qui m’emplissaient de joie Et se rappelleraient de nous
Je me suis forgé prés de vous Sous la beauté de l’amitié Mon âme est un peu de nos sangs Ce fruit d’un enchevêtrement. [/font]
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