Quand l’âme s’envole
Comme une libellule
Le ciel devient azur.
Quand elle marche dans l’obscurité
sur le bitume
La vie pleure dans le crépuscule.
Et les ombres deviennent
Nuage noir dans ce monde obscur.
Quand le cœur saigne
L’amour se cache dans sa prison
bâtit dans la vallée de la raison.

La femme porte un foulard ébène.
Les songes deviennent cauchemars
de poussière, de pierre et de fer,
Elle forge sa propre trahison.
Trépignant sur la mer et les vagues.
Plus grande que le raison.

Et là,
La saison devient triste et monotone
Passant ses mains sur la peau
Elle procure des frissons.

Quand la lumière pénètre dans
une pièce noire, l’amour
Bat des ailes créant dans le ciel
Des scions comme une étoile immense
dans ces cascades.
Faisant défiler de fières cavalcades
Dans un ciel de miel.
Et dans l’embuscade,
Le cœur se prend dans ce filet,
S’élançant dans l’arène.
Mais dans ton génie
la vie est toujours délicieuse.


Zoran Savic