Que je fusse Vagabonde incontournable de l’amour
Que j’eusse couru goulûment sur les cœurs
Assoiffée par la perfidie des tendres saveurs
De ces liquoreux des meilleurs beaux jours
Qu’ils crussent inlassablement me lasser
Mais insensible j’ai décapité sage et sourde
Leurs tentatives de plaintes rampantes et lourdes
Pour me défaire de leur étreinte et mieux me dissiper
De tous ces incommensurables beaux chemins croisés
Je ne retiendrai haletante que la chaleur des corps
Qui hante ma pensée affolée au grand soir d’effort
Ceux de ma triste solitude où je suis paralysée
Ils pleurent, crient et clament mendiants m’aimer
Mais j’ai connu solitaire cette souffrance du sang
Qui vous brûle ardemment les entrailles au dedans
Vous enlaidissent proche de la dernière nuit feutrée
Oui ! Je crache impertinente sur ma crédulité du passé
Vous ne pourrez plus sourire et vous approcher fier
De mon été somptueux je ne vous laisse que l’enfer
De ces hivers, hibernation de mon amour renfermé
Votre amour, quel amour ? N’a pas l’exploit du sentiment
Gardez torturé votre besoin de ramper sur mon corps
Il n’est pas une tentation avouable dans mon décor
Quittez mon chemin, infernal vassal du bannissement.
Alors si demain il vous vient à lorgner intrépide
Sur la volupté de ma silhouette d'émerveillement
Sachez que mon seul bon désir n'est que sentiment
Pour offrir à nos êtres, nos pensées d'amour lucide
☼ƑƇ