Comme le sol semblait dur sans repère ni monture, Ni racines, Ni ciel bleu, aucune possibilité d'ouverture. Le temps était long, sans saveurs sans rigueur, Papillon de nuit, qui fuyait ses erreurs, inventant une vie selon ses humeurs. A Chu à présent de sa potence sans lueur.
Les ailes brûlées par des années d'excès, L'âme torturée par des fautes oubliées. Le Phoenix renaît grâce aux ailes liberté. Sa mue est lancée, les racines ont poussé.
Donner sans compter pour propager les ailes, D'un arbre planté par de beaux jardiniers, Prendre les sourires comme dopage quotidien, Pour voler vers son possible destin.
Retrouver ses racines c'est se donner des ailes .
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