Le ciel s’est assombri
Dans les limbes sertis
D’âmes vierges et pures
Qui pleurent leur vertu
J’entends le juste chant
De ces enfants riants
Ces angéliques innocents
jouant à la joie des insouciants
Je les vois gravir lestes
Les marches funestes
De ces guerres qui blessent
La tendresse de leur noblesse
Au corridor de la mort
Ils les ont repoussé à tords
Hors le palais d’une vie d’or
Sans le moindre remord
Les enfants épient sans haine là -haut
Ces monstres rapaces, leurs bourreaux
Qui les guettent sans repos
Afin de lyncher leur âme aussitôt
L’éternité demain, sonnera du clairon
La vengeance des justes raisons
Pour déférer à la vindicte les larrons
Et les voir pleurer pardon avant exécution
Des chants de liesse alors brilleront
Dans le ciel des constellations
Pour éviter toutes les tentations
De massacrer l’enfant sans expiation.
☼ƇƑ