Ce n’est pas de votre grand amour
Que je deviendrai un pur sentimental
Car me semble bien trop anormale
Votre présence, butinant mes jours
Votre corps élancé a cette beauté
Qu’on ne pense agile le regarder
Il vous laisse croire sage l’idée
Qu’il sublime notre pétillante générosité
Vos yeux mielleux sont si charmeurs
Ils ne soutiennent plus ravageur mes désirs
Pour étourdir ma quiète pensée au plaisir
De les voir prunelles titillant ma douce ferveur
J’ai connu vos mots merveilleux
Il se peut qu’ils eussent été romantiques
Comme ceux crachés par les cantiques
De ces sorcières en leurs flammes rieuses
Je n’ai pu retenir l’ironie de mon ton
Quand il aiguise ma volonté de vous dire
Ces mots qui vous offrent soupirs
Puissiez-vous dénouer sans rire
Ce langage au rebond.
☼ƑƇ