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Poèmes confirmés : Je me confesse
Publié par modepoete le 02-08-2016 18:24:34 ( 906 lectures ) Articles du même auteur



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Je me confesse, il en est ainsi
Mes pensées ne sont plus claires
Et j’admets comme dans un éclair
Que je me trompe du monde que voici

J’ai établi ma très grande morale
Sur le fait d’être dans l’osmose
De cette humanité pour laquelle j’ose
Vivre avec la bonne clef qui me soit vitale

Pourrai-je continuer à exacerber ma foi
Quand chacun me trompe d’inconsistance
A violer la règle en leur folle insistance
En stimulant par action mon triste désarroi

Si je pense, si je dis, je suis l’inqualifiable
Autodidacte de la pensée et de l’esprit
Qui méconnaît la leçon de ces dirigeants épris
Par leur pouvoir, de n’être jamais modifiable

Je me sens crasseux et pouilleux des misères
De tous ceux que l’on rejette comme des rebus
À la fosse des damnes aux demandes imbus
Cette pauvreté qui sème les troubles comme peur

Je ne voudrai que nos chefs au trois quart de Smig
Vivent dans le bonheur de pouvoir mieux crever
Dans un travail où l’on pompera leur vitalité
Et les magnats du fric s’enrichir de leurs tiques

Si vous donnez un travail précaire , donnez la dignité
Ne faites pas de ces hommes et de ces femmes
Des êtres inférieurs, esclaves modernes d’être fans
De vos paroles irrationnelles qui irritent factieuse ma pensée

Vous les nantis du pouvoir, frénétiques des euros
Qui pourchassaient le mandat, député de l’Europe
Faites amendes altruistes, déposez votre pelote
Que vous avez engrangée de la voix de tous ces héros

Je rêve d’être dans ce monde de la grande solidarité
Où chacun se comprend pour la bonne égalité
Bannière de notre peuple oublié par la fraternité
De ceux ci qui pose la règle pour l’autre, le déshérité.

Ne me dites pas ce sont des abuseurs, des tricheurs
Des tire au flanc, des faignants, des imposteurs,
Quelques-uns peut-être, mais de combien abandonnés
Par ces délocalisations ou ces licenciements financiers
Ne me parlez plus de fraternité mais de voleurs de sueurs
Ceux qui légalisent ces lois scélérates
Celles qui détruisent les victoires sociales de nos ainés
☼ƑƇ

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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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