Au deçà du temps, au deçà des étés
Des automnes ; des printemps, des hivers
Loin des jours, loin des heures
Loin des secondes qui jonchent mon éternité
Ma conscience tu te mets à rêver
De l’ami parti pour le grand monde
Il t’a laissé en héritage sa douce ponte
Écriture poétique pour nous ensorceler
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Il te laisse à contempler intrépide
Tous ces vers pour ton grand bonheur
Prend le temps de te nourrir sans labeur
De ses poèmes à la bonne rime limpide
Crois-moi et abreuves-toi de ce bon grain
Qui te réconfortera d’une fièvre judicieuse
Pour consoler ta pensée bien anxieuse
Tu t’éviteras réconforté de moult chagrins
Tu seras alors enjoué d’une conquête
Ô poète Baudelaire que tu liras sans effort
Imaginant son élévation vers ton port
Pour t’éviter de partir vers d’autres quêtes.
Alors comme lui tu franchiras l’inconnu
Sur un vieux bateau ivre tu t’évaderas
Loin des tourments, des désagréments
Tu voyageras au centre des rêves gentiment
Pour t’évader de la réalité que tu fugueras
Tu partageras son bonheur des jours de féria
☼ŦC