O beau phantasme
Ma nuit montre tes spasmes
Croque mon drame
De ce soir qui m’affame
D’être solitaire dame
Il attend la manne
Du plaisir sans blâme
Quand le rêve entame
La ronde d’où la joie émane
De l’amant radieux qui s’enhardit
Au fruit de ma passion ; elle réclame
De son illusion le sésame
Et l’amour soudain s’enflamme
Tutoie ma folie qui se proclame
Vertigineux jeux sensuels qui se pâment
Sur nos corps sereins ; ils diffament
Ce réel, de la solitude infâme
Il n’est qu’un vil mélodrame
Laissez le se corrompre ce vidame
Courons prompt sur le rêve
L’amour n’aura de trêve
Au lit des soupirs votre fièvre
Décimera vos attentes impatientes
Pour enchanter votre pensée mièvre
Engoncées au parfum de vos lèvres
Qui cisèleront cœur du bel orfèvre.
☼ŦC