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Accueil >> xnews >> Premiers Pas - Poèmes confirmés - Textes
Poèmes confirmés : Premiers Pas
Publié par mercier le 22-07-2016 00:19:39 ( 1152 lectures ) Articles du même auteur



Premiers Pas



Oh, tu aimais revenir aux astres de ton enfance,
Candide animal perdu dans l'onde des jours cathédrales!

Oh, tu devinais ce que sera ton esquisse,
Parmi les orbes des jours murmurés,
Car tu savais parler aux nuages!

Tu irradiais et criais,
Peu importe, homme de vent tu glissais.
Ici et là, les embarcadères livraient à tes gestes
Le sillage d'un poisson-lune.

Oh, tu connaissais si bien l'amertume de l'ombre,
Que tes feuillages se zébraient de grimoires électriques!

Tu vibrais en marge de l'azur,
Vaisseau peint aux couleurs de l'hirondelle aurorale,
Et ton silence transpirait l'eau forte
Qui grave aux flancs des symphonies
L'arpège d'un nouveau monde.

Oh, tu connaissais l'envie,
Hennissant dans les steppes!

L'orage à tes trousses,
Ton regard succédait à celui des lézards.

Ton front, miroir de givre,
Décalait la venue des saisons
Vers le cri
De cerfs-volants férus d'euphorie.
Loin , si loin
Que les rares habitants des landes,
Désolés et peureux,
Se gardent bien encore de fredonner la complainte
De tes mémoires accidentées.

Fuis,
Bruis,
Sous les angles des pyramides,
Se dissimulent les initiales d'astres enrubannés;
Ceux-là que tu rassembles en longues litanies
Fraîches et arrogantes parfois,
Osant deviner le risque d'exister...


20 et 21 Juillet 2016

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Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.
Auteur Commentaire en débat
Loriane
Posté le: 26-07-2016 10:42  Mis à jour: 26-07-2016 10:42
Administrateur
Inscrit le: 14-12-2011
De: Montpellier
Contributions: 9505
 Re: Premiers Pas
J'ai glissé avec délices entre tes images enchanteresses.
Je viens de faire une promenade dans la beauté, ton imaginaire est sans pareil et je voulais m'arrêter à chaque évocation poétique.
Beau, si beau c'est personnel et sublime
Merci
mercier
Posté le: 26-07-2016 18:38  Mis à jour: 26-07-2016 18:38
Plume d'Or
Inscrit le: 29-01-2013
De: 53c rue de Belfort
Contributions: 298
 Re: Premiers Pas
Merci beaucoup Loriane pour ton commentaire encourageant.
G.Mercier
Istenozot
Posté le: 01-08-2016 19:59  Mis à jour: 01-08-2016 19:59
Plume d'Or
Inscrit le: 18-02-2015
De: Dijon
Contributions: 2303
 Re: Premiers Pas
Cher Mercier,

Ah comme j'aime tes poèmes voguant dans le monde de l'imaginaire et qui appelle à tant de réveils émotionnels en nous, en moi.

Je vois des cathédrales gothiques et je vois les galaxies de nos émotions d'enfance chanter avec les pierres cathédrales.
Que serons-nous, que deviendrons-nous dans le murmure de nos constructions mentales de l'enfance.

Qui sont les nuages? Des cumulus, des cirrus, des stratus, des stratocumulus.
Mais voilà le vent qui les chasse peut être et la lune, la pleine lune fait son apparition.

Mais planent encore quelques amertumes posées par l'ombre des soleils de nos vies. Les éclairs ne reviendraient-ils pas?

Et l'hirondelle du printemps fait émerger un nouveau monde, de nouvelles espérances.

Ah que de bonheur à te lire.

Amitiés de Beaulieu en Languedoc.

Jacques
Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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