Les larmes me viennent, je me croyais apaisée Apaisée de cette souffrance qui s'est enfouie Cette solitude que je pensai partie, Est revenue, menace de me briser
Les nuits de doutes me rappellent leur présence Je pensai avoir surmonté ce qui m'est revenu La peur d'être seule renaît de sa propre essence J'essaie d'y croire quand je n'y crois plus
La main qui séchait mes larmes est partie L'épaule qui portait mon coeur s'est éloignée Le confident de mon enfance construit sa propre vie L'amie qu'on pense immuable, s'est détachée
Seule face à la vie, le doute n'est plus que tristesse Tristesse de ne voir personne au loin Attendant de voir si je vais bien Le temps a fait disparaître toutes les belles promesses
L'espoir persiste, me fait encore croire à l'impossible Je respire pour cet espoir, lourd de sens Il me fait croire que je ne suis plus invisible Qu'un jour, un autre viendra m'accorder une chance.
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