J’avais été témoin, d’une prude naissance
De cette royale galaxie, du grand amour
Et les planètes ont surgi au détour
Du néant d’un univers en errance
Deux planètes gravitaient inconnues
L’une aux saillants sportifs c’était ’’moi’’
L’autre aux prunelles d’azur, c’était ‘’toi’’
‘Toi’ et moi’’ traversaient ce destin tenu
Il fut le temps des baisers, l’ardant des éclipses
Pour s’assurer, des amours confondus et géniaux
Et prenant, Ã la force centrifuge les belles ondes
Qui vérifient les bonheurs, comme une saine sonde
Les jours rituels ont orbité en ces belles vies
Et les ondes trop friables et déçues des habitudes
Ont éloigné nos planètes, au delà des certitudes
Toi et moi ne s’attiraient plus, dans nos fastes envies
Trop éloignées, elles ne percevaient plus que la lumière
Déviée au fugace, par leur grande bonté à s’admirer
Dans le grand secret du bel univers, pour pouvoir s’aimer
Quand l’énergie s’éloignait, déposant leur lien aux enfers
Le cycle, le grand cycle du bel amour, se désagrégeait
Les planètes mourraient ; au fond du vil de la grande nuit
Dans ses trous noirs qui déchirent vos mirifiques vies
Ne laissant là que vestiges remisés, au sommeil d’éternité.
☼ƑƇ